Si vous possédez une somme d’argent et que vous souhaitez investir dans l’immobilier, sachez qu’aujourd’hui, le gouvernement français vous le permet et ce, en vous assurant aussi une part de bénéfice par le biais de plusieurs lois.
Nous connaissions déjà la loi Pinel pour l’achat de maison, aujourd’hui dans l’article que nous vous proposons, nous allons détailler la loi ALUR pour les investissements dans des colocations.
La colocation, un mode de vie qui attire plus d’un
Si y a quelques années, la colocation n’avait qu’un seul but, économiser les frais de location et les charges liées à l’habitation et n’attirait que les jeunes étudiants dont le budget est réduit, aujourd’hui, c’est une option qui attire d’autres tranches d’âges qui voient dans les colocations, non seulement une opportunité de faire des économies mais aussi des opportunités de sociabiliser avec d’autres personnes.
Ces personnes ne partagent plus uniquement le loyer en restant chacun de son côté mais se retrouvent souvent dans les pièces communes pour partager plus de choses.
Loi ALUR, qu’y a-t-il de différent aujourd’hui ?
Depuis sa mise en vigueur en mars 2014, la loi ALUR (abréviation de « Accès au Logement et un Urbanisme Rénové ») a connu bien des changements dont il faut connaître les détails avant de se lancer dans l’investissement. En effet, depuis son instauration, les colocataires ne sont plus obligés de signer un seul bail avec le propriétaire mais, chacun d’entre eux pourra bénéficier d’un bail spécifique avec celui-ci. Ils auront ainsi le choix entre des baux spécifiques ou un bail unique solidaire. Et ce n’est pas le seul changement que l’on peut noter dans la colocation avec cette loi, elle aborde également le sujet d’amoindrir les risques pour chacun d’entre eux et ce, à travers les points suivants :
- Le propriétaire pourra souscrire une assurance multirisques pour ses colocataires ;
- La solidarité entre les colocataires est amoindrie ;
- Pour les colocations, les charges locatives peuvent être forfaitaires ou pour leur montant réel ;
- La part de caution sera séparée plus clairement entre les colocataires ;
- Les syndicats de copropriété ne peuvent plus interdire la colocation au sein de l’immeuble.
Grâce à la loi ALUR, les droits et les responsabilités des colocataires seront mieux définis et pourront mieux être respectés. Ce qui pourrait pousser les propriétaires à plus louer à des colocataires avec des baux ALUR. De plus, cette option pourrait être bien plus rentable aux propriétaires bailleurs possédant de grands logements dans de grandes villes importantes et qui décident de louer sous ALUR leurs biens, puisqu’ils pourraient augmenter leurs loyers de 15 à 20 % et de ce fait, ils pourraient réellement améliorer la rentabilité de l’investissement en question.
Louer son bien à des colocataires sous la loi ALUR est alors un choix judicieux pour les propriétaires et représente une bonne manière de réussir son investissement immobilier. C’est aussi une opportunité pour les colocataires, qui sont aussi mieux protégés et mieux couverts car la colocation n’est plus aussi risquée qu’avant.